le poids des collectivités toujours prépondérant

“L’effort public de soutien au sport se mesure souvent au budget de l’Etat, alors que la contribution des collectivités locales est beaucoup plus élevée”, rapporte le Groupe BPCE dans la nouvelle édition de son observatoire de l’économie.(1).

Qu’il s’agisse du sport scolaire, des liens avec les réseaux associatifs sportifs locaux, du soutien à la formation autonome ou encore du soutien au sport de haut niveau, les communes, intercommunalités, départements et régions sont les “acteurs clés du financement du sport” de France.

En termes de chiffres, selon les estimations du Groupe BPCE, leur contribution annuelle est en effet de 12,5 milliards d’euros, contre 6,7 milliards pour l’Etat, dont le financement semble être assuré principalement par le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur à travers l’éducation physique et sportive. l’éducation et la filière STAPS (Activités Physiques et Sciences et Techniques du Sport).

Duo îlot communal-intercommunal

Propriétaires de 81 % des 318 000 équipements sportifs, les collectivités locales ont consacré plus du tiers (36 %) de cet effort budgétaire à la construction ou à la rénovation de centres aquatiques, gymnases et autres dojos.

Lire Aussi :  Monaco s'impose au buzzer contre Berlin en Euroligue

Le bloc municipal – seul propriétaire de 72 % de ces équipements – occupe la place principale contribuant annuellement, pour une valeur de 8 milliards d’euros (soit 64 % du total). A tel point que le sport représente le deuxième poste de dépenses, derrière l’éducation, avec une progression de deux points en flux, entre les deux dernières mandatures (2014-2019). adversaire 2008-2013).

“Le champ d’action est très local et centré sur les sports de proximité”, précise l’auteur, évoquant la construction, la gestion et la fourniture d’équipements donc, mais aussi les subventions aux associations et l’organisation d’événements.

Parmi les communes, 3,1 milliards d’euros sont prévus annuellement pour le sport, intervention la plus fréquente “autre que la commune en tant que présentateur d’efficacité économique”. Avec “des poids dans le financement du sport qui sont tous plus élevés du fait de la faible densité de population”.

Aux niveaux départemental (0,8 milliard) et régional (0,6 milliard), l’action est « plus limitée », pour des enjeux « complémentaires municipaux » (financement d’équipements sportifs scolaires à partir du 2n / A diplômes, subventions, soutien au sport de haut niveau, etc.).

Lire Aussi :  MotoGP : Marc Marquez ne regrette pas d’avoir ignoré en 2015 cette "règle non-écrite" de ne pas perturber un pilote jouant le titre

Défi nommé obsolète…

Par ailleurs, si « des efforts de restauration d’infrastructures anciennes ont été faits ces dernières années », ces travaux d’envergure montrent également l’état de vétusté des équipements sportifs : plus de la moitié du parc d’infrastructures construit avant 1985 n’a jamais fait l’objet de travaux.

Par ailleurs, l’auteur s’est également penché sur les dépenses « sportives » des collectivités locales, par habitant et par an. Ainsi, ils peuvent varier du simple -de 49€ à 86€ par an dans des départements comme la Charente-Maritime ou l’Aude- au triple -de 137€ à 167€ par an en Vendée ou en Indre-. Et d’affirmer que “les dépenses sportives moyennes ne sont pas forcément plus élevées dans les grandes métropoles régionales”.

Enfin, si cet ouvrage consacre le rôle toujours prédominant des collectivités territoriales, il confirme aussi la montée en puissance du secteur privé marchand, détenant notamment 8% des équipements. “Elle est centrée sur certains sports spécifiques (bowling, équitation, forme et santé, golf) (…) mais elle s’est aussi fortement développée, depuis 1995, dans les sports mécaniques, les salles de sport, les filières spécialisées”, rapporte l’auteur.

Lire Aussi :  Le BLMA et Pont-de-Chéruy lourdement sanctionnés par la Commission de Contrôle de Gestion de la FFBB

Ce secteur privé marchand est en effet « leader dans l’aménagement d’espaces dédiés à la pratique des disciplines de pointe telles que le futsal, le kinball, l’escalade en salle… Le lieu s’est considérablement accru ces dernières années avec la demande de flexibilité, de pluriactivité, bien-être et découverte de la population qui est assez urbaine, prête à entrer dans la logique et à payer le prix de l’activité marchande”. Et de conclure : “Parmi les équipements utilisés depuis 2005, le secteur privé marchand a plus que doublé sa part à près de 20 %, au détriment notamment des communes dont le recul profite aussi EPCI, mais dans une moindre mesure. »

Évaluation

Évaluation 01
Secteur du sport : le défi d’un champion. Observatoire BPCE. 26 janvier 2023. Téléchargez l’étude dans son intégralité (…) ou son résumé (…). Retour au texte

Source

Leave a Reply

Your email address will not be published.

Articles Liés

Back to top button