
Trois personnes ont comparu ce vendredi devant le tribunal correctionnel d’Evreux pour le viol d’un chien de 3 ans.
Sept mois d’épreuve. Ce vendredi, trois personnes ont comparu devant le tribunal correctionnel d’Evreux dans l’affaire de viol de “Mya”, une chienne de trois ans, a rapporté l’association Stéphane Lamart “Pour la défense des droits des animaux”.
Dans cette “vidéo pornographie et zoopornographie”, chacun a un rôle. L’homme a violé la chienne. Son mari tournait une scène. Une troisième personne, complice du couple, a visionné une vidéo du calvaire que Mya a vécu pendant près de sept mois. “Du 1er décembre 2018 au 14 juin 2019”, rapporte l’association.
L’atrocité s’est confinée à une caméra cachée avant le 14 juin 2019. Ce jour-là, le couple s’est rendu à la gendarmerie de Verneuil d’Avre et d’Iton pour porter plainte. Les hommes proféreront des menaces de mort. Lors de l’audience, le couple s’est confié aux gendarmes, et décrit leurs activités et l’origine de la dispute.
Lors de l’audition, la femme “a expliqué qu’elle avait fait une vidéo dans laquelle son mari avait eu des relations sexuelles avec le chien ‘Mya’, un dogue canarien de 3 ans”.
20 vidéos de zoophilie trouvées sur mobile
Les gendarmes savent que “le couple libertin a réalisé des vidéos pornographiques et zoopornographiques qui ont été envoyées à des individus liés à la femme”, détaille l’association dans un communiqué. Avec le désir de mettre fin à la relation, la femme recevra des menaces de mort.
Au téléphone, les gendarmes ont retrouvé 20 vidéos de zoophilie, poursuit l’association. Des “vidéos sordides” où “des maris tournent des scènes et donnent des consignes”, entendant parfois aider leurs maris. Sur l’image, le chien « dresse sa queue sur le dos et ses pattes arrière sont attachées avec des menottes », précise l’association.
Les chiens tombent malades pendant le traitement
Le samedi 15 octobre, le chien a été arrêté sur décision du procureur de la République. Ils ont été récupérés au Refuge des Orphelins de l’association Stéphane LAMART, à Aunay-sur-Odon dans le Calvados. D’après le diagnostic vétérinaire, Mya est “anormalement maigre”. Il boitait et sa queue s’est tordue lors des soins, rapporte l’association qui s’est portée partie civile.
Aujourd’hui, Mya profite d’une journée heureuse, après des mois d’horreur. Il était protégé dans une famille d’accueil, a conclu l’association.